La vie d’après – Le harcèlement scolaire, des conséquences indélébiles

“J’ai l’impression d’une grosse toile d’araignée sur ma vie, je ne crois pas m’en sortir totalement un jour.”

Parmi les nombreux témoignages de ce fléau qu’est le harcèlement scolaire, la réflexion de cette femme d’une quarantaine d’années sur son harcèlement scolaire vécu durant ses années de collège, semble bien décrire les conséquences à long terme de ce dernier.

Un adulte peut-il se construire une personnalité “épanouie” après avoir subi des brimades à répétition étant enfant, ou adolescent ? Quelle relation pourra-il entretenir avec les autres et quel impact aura cette période sombre sur son avenir futur ? En sortira-t-il des peurs irrémédiables, des défenses de protection ou un passage à l’action qui n’aurait peut-être pu se réaliser sans cet évènement, que certains qualifieront de traumatique.

Propre à chaque vécu, et ne pouvant qualifier les conséquences du harcèlement scolaire d’universelles, mon article clôture mon « courriel des émotions » sur le harcèlement scolaire. Mon exposé  se portera majoritairement sur l’analyse de témoignages d’anciens élèves harcelés et les conséquences sur leur vie d’adultes. 

L’interprétation de praticiens accueillant ces témoignages complètera l’étude, avec toutefois la difficulté d’identifier précisément le harcèlement scolaire comme unique cause du développement d’un symptôme chez l’adulte.

 

Le témoignage poignant de lucidité d’une de mes clientes sur les conséquences de son harcèlement scolaire sur sa vie d’adulte

« Je mentirais si je disais que ce que j’ai subi, n’avait eu aucune influence sur la femme que je suis aujourd’hui. En positif, comme en négatif, cette expérience a façonné ma personnalité et j’aime à dire que je me considère comme une « nana plutôt étrange qui revendique sa singularité ».

Aujourd’hui, mon rapport aux autres est complètement différent. Je ne m’intéresse qu’aux personnes qui « valent le coup », et j’ai cessé de courir pour attraper en vain, le vent. Le vent vient à moi, ou il s’échappe, c’est tout, et je l’accepte. Je me concentre sur les bonnes relations, les relations saines et fuit peut-être parfois un peu trop, les personnes qui me semblent suspectes. Je considère mon amitié comme un cadeau, et peu de personnes font partie de mon « vrai cercle amical ».

 

Malgré moi, j’ai aussi extrêmement peur des autres. Chaque nouvelle situation sociale, crée une angoisse chez moi et j’ai peur de ne pas arriver « à matcher » avec les gens, je suis toujours méfiante voire paranoïaque quelques fois, et je m’imagine sans savoir, des propos bien évidemment négatifs que des personnes pourraient tenir à mon égard.

Alors je porte un masque en permanence, et je fais partie de ceux qui font semblant d’aller bien. Je fais partie de ceux qui font rire les assemblées pour masquer leur propre vulnérabilité, afin de ne pas exposer leurs faiblesses et ainsi prendre le risque d’être attaquée. Je m’auto protège et c’est en m’auto protégeant, que je pense me blesser paradoxalement. Je suis froide, voire parfois hautaine, et pourtant je ne pense pas être cette personne. Cette autoprotection passe également par le fait de chercher en permanence, une perfection qu’il est impossible d’atteindre, car j’ai décidé que je me démarquerais des autres, en étant la meilleure version de moi-même. Je ne tolère pas ou peu l’échec, j’ai la sensation d’avoir pris une revanche sur ma jeunesse. Je suis plus indépendante, je suis intelligente, j’ai « glow up » physiquement, je ne suis plus timide mais plutôt oratrice, et surtout, je dis haut et fort ce que je pense, le tout bercé d’une forme de « je m’en foutisme » quant au reste des choses de la vie en général.

 

Quelque part, je suis sortie de cette « mauvaise parenthèse » de ma vie, plus forte, solide comme un roc, c’est en tout cas ce que beaucoup de personnes pensent de moi. Peu de choses m’atteignent au final, et je pense d’ailleurs être coupée émotionnellement de certaines choses. Si autrefois on m’humiliait trop souvent, aujourd’hui on me respecte, parfois un peu trop, et à ce titre, je ne tolère aucun manque de respect, ou attitude douteuse à mon égard. Chaque écart est sujet à rupture définitive. Je suis celle qui ne veut plus pleurer, je suis celle qui ne veut plus souffrir. Je monte bien trop facilement dans les tours et suis souvent excessive.  Avec moi, il n’y a jamais de seconde chance, c’est tout ou rien. On m’aime ou on me déteste, tout chez moi est manichéen et il n’y a aucune place pour la nuance, ce qui me dessert souvent.

Mes blessures passées j’ai appris à vivre avec. L’épine plantée est partie, néanmoins, il demeure une cicatrice qui ne partira peut-être jamais. Alors, bien trop rarement, quand je suis suffisamment en confiance avec certaines personnes, je me « libère » et raconte une petite partie de mon passé qui permet de justifier certaines de mes réactions que beaucoup jugent excessives. Cependant, il reste que la grande majorité de « ces autres », ignorent mon passé et émettent un jugement sur moi, sans savoir. Ce jugement des autres, je le connais, l’anticipe et l’appréhende. Alors j’évite au maximum dans ma vie personnelle, de porter un jugement sans savoir sur un individu. En effet, paradoxalement, je pense être dotée d’une « forme avancée d’intelligence émotionnelle », j’ai « l’intelligence des gens », et j’aime analyser chaque situation, chaque personne. Je fuis la superficialité et je cherche toujours à connaitre non pas les personnes, mais plutôt l’âme, que j’ai en face de moi, « en m’y intéressant pour de vrai », car trop de personnes ont pu passer à côté de moi, sans se retourner, sans doute rebutées par mon armure en acier inoxydable.

Sur la popularité et la valorisation d’autrui, que tout à chacun est amené à rechercher au moins une fois dans sa vie, car oui, nous serions hypocrites si nous n’avouions avoir été à sa poursuite, en paroles ou en silences, j’ai plusieurs choses à dire. Si, j’ai cherché cette popularité dès mon plus jeune âge, en primaire, puis au collège, je l’ai ensuite délaissée au lycée, pour complètement la détester, puis simplement l’abandonner par la suite. Aujourd’hui, elle m’est indifférente. Je suis devenue l’antithèse de celle que j’étais adolescente, les réseaux sociaux m’indiffèrent, je m’aime ou me déteste parfois, pour des raisons qui me sont propres, et ne suis en aucun cas « influencée ». Si certaines personnes recherchent la popularité toute leur vie, d’autres la quittent en cours de route, certains se réconcilient avec elle par la suite, d’autres vivent simplement avec. Peu importe, le tout c’est d’en être conscient. J’ai souvent réfléchi à ce qu’était la popularité et suis arrivée à la conclusion suivante. La popularité, selon moi, c’est finalement rechercher l’approbation d’autrui, et qu’est-ce que le sens de la vie si ce n’est rechercher l’approbation et l’amour d’autrui. Je me considère comme étrange, voire anormale, car je ne recherche plus cet amour, cette quête du « oui » des autres. J’ai certainement trop peur de subir des « non ». Qui sait peut-être un jour je me réconcilierais avec l’ombre de ma popularité égarée ? »

 

Analyse et enseignements tirés de ce témoignage sur le harcèlement scolaire

Tout d’abord, je remercie ma cliente d’avoir accepté de nous livrer son témoignage sur son harcèlement scolaire, à la fois sincère et d’une lucidité extrême. Vous pouvez retrouvez le reste de son témoignage dans mes autres articles abordant le harcèlement scolaire. 

Son harcèlement a débuté en 2010 à une époque où ce phénomène était peu connu, et dont l’information et la prévention ont été divulguées quelques années plus tard. C’est donc souvent tardivement que pour beaucoup d’adultes la prise de conscience s’effectuait, ce qu’elle a elle-même souligné en préliminaire de son témoignage.

Elle se définit comme une personne “étrange, singulière” et d’emblée nous interpelle par sa volonté de ne pas entrer dans des codes prédéfinis.

Elle décrit ensuite sa fuite, voire sa peur des autres et de toute nouvelle situation sociale lui créant une angoisse profonde. Son harcèlement scolaire a commencé en primaire par un isolement du groupe, jusqu’à atteindre son paroxysme au collège. Désirant s’intégrer à tout prix au groupe par souci de popularité inhérent à son âge, elle s’en est vu rejeter progressivement, voire violemment plus tard. Très bonne élève, elle s’est “raccrochée” à ses études jusqu’à vouloir être la meilleure en tout point en se forgeant une personnalité de “winner” par la suite.

Elle a gardé de cette période une méfiance chronique des autres, jusqu’à restreindre son cercle amical aux seules personnes jugées dignes de sa confiance, c’est-à-dire très peu. Et tout écart de leur part à son égard est sanctionné par une rupture immédiate sans aucun préambule. Elle réagit également de manière viscérale à tout manque de respect à son encontre ou à l’encontre d’autrui, trace de ses anciennes blessures.

De son passé de fille timide recherchant l’amour et l’approbation du groupe, est sortie une femme forte au verbe haut et à l’armure indestructible. Elle s’analyse comme s’étant certainement coupée de ses émotions. Avec cette carapace de femme forte et indestructible, elle pense qu’on la juge sans la connaître réellement et qu’elle peut également “faire fuir” certaines personnes qui pourraient être dignes d’intérêt.

De cette souffrance, elle tient à cultiver un mode de relation aux autres différent.  Elle évite de porter un jugement sur autrui sans le connaître et bannit toute forme de superficialité dans ses relations.

Elle se définit comme n’étant pas « influencée » et indifférente à la popularité, à la différence de ce qu’elle était autrefois. De cette personnalité complexe qu’elle définit elle-même “à forte intelligence émotionnelle”, il ressort une analyse pertinente des conséquences d’un harcèlement dont le retentissement a été puissant.

Toutefois, cette cliente m’a confié avoir vécu également des difficultés dans un contexte familial d’enfance compliqué, qui est venu s’agréger aux effets nocifs du harcèlement scolaire.

 

Les principaux troubles recensés après un harcèlement scolaire
  • Conséquences sur la vie sociale

 Une anxiété sociale générant une peur des gens, voire une restriction de la vie sociale pour éviter les situations génératrices de stress, est susceptible de s’installer durablement. En effet, ces adultes anciennement harcelés peuvent s’isoler totalement ou limiter leur cercle amical à quelques personnes, estimées selon eux dignes de leur confiance.

Ils peuvent parfois avoir du mal à entrer en relation avec un éventuel partenaire dans une perspective de vie de couple, par défiance ou peur de souffrir. La vie de couple peut également être impactée, notamment le refus de procréer par peur de reproduire le schéma du harcèlement.

Une phobie sociale peut amener une personne ayant vécu un harcèlement à fuir les grands groupes et à s’isoler. Cela peut avoir un impact sur le choix des études ou d’une profession. Certaines personnes vont même jusqu’à choisir une profession indépendante où elles seront solitaires et pourront s’isoler dans leur “bulle protectrice”.

  • Conséquences individuelles

Le manque de confiance en soi est quasiment systématique avec son cortège de complexes physiques handicapant la vie au quotidien.

Le complexe lié à l’aspect poilu revient très souvent dans les divers témoignages engendrant pour les femmes une peur de se montrer, voire de sortir.

Elles procèdent à toutes un tas d’opérations utilisant décoloration, crème ou rasage systématiques de toutes les parties du corps sujettes à suspicion, avant de s’exposer au regard extérieur. Ceci peut occasionner irritations ou inflammations diverses de la peau liés à l’usage répété de certains produits et nuire gravement à leur santé.

Le recours systématique et répétitif à la chirurgie esthétique est également une conséquence à l’âge adulte du manque de confiance en soi. Recours où peuvent être facilement englouties des économies et où l’insatisfaction peut se déplacer ultérieurement sur différentes parties du corps.

La répétition de brimades ou d’insultes crée un stress chronique et une hypervigilance face à certaines situations. Par exemple, le rire d’une personne dans une assistance peut être interprété comme une moquerie par la personne harcelée, même s’il n’a rien avoir avec elle. Cette hypervigilance peut parfois tourner à une certaine forme de paranoïa où la sensation de se sentir agressé serait monnaie courante. L’adulte harcelé aura du mal à savoir si on l’aime ou le déteste, et la plupart du temps ne retiendra que la version négative.

Harcèlement scolaire, grossophobie et troubles alimentaires : on parle de santé mentale avec la comédienne et humoriste Tania Dutel. – Vidéo Dailymotion

 

Le point de vue des praticiens sur le harcèlement scolaire

Le psychanalyste Saverio Tomasello estime que le harcèlement scolaire fragilise l’adulte en devenir, qui serait susceptible d’attirer les mauvaises personnes et de répéter les épisodes traumatiques. L’instauration d’une relation dominant/dominé signifierait que les personnes harcelées ont moins de résistance à la violence, y sont habituées et parfois iront jusqu’à considérer le harcèlement scolaire comme mérité.

D’autres praticiens considèrent qu’il peut multiplier les risques de dépression chronique à l’âge adulte, générer un manque de confiance en soi, des troubles du comportement alimentaire, du sommeil, des crises d’angoisse… Mais le facteur principal du harcèlement scolaire n’est pas toujours clairement identifiable dans l’apparition d’un symptôme, dont la cause pourra être multiple chez l’adulte.

Intervention de Nicole Catheline, pédopsychiatre

Quelles sont les conséquences du harcèlement ? (Vidéo 5/16)

Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialiste des problèmes de souffrance scolaire à l’école, souligne que les parents ayant vécu un harcèlement scolaire sont hyper inquiets pour leurs enfants allant jusqu’à les surprotéger.

Une étude sur les effets à long terme du harcèlement scolaire a été réalisée en 2016 par Ellen Walser deLara, thérapeute familiale et chercheuse américaine sur des centaines d’adultes victimes de harcèlement.

Elle a isolé un ensemble de symptômes les plus fréquents qu’elle a appelé APBS (Adult Post Bullying Syndrome) ou syndrome post harcèlement à l’âge adulte.

Elle a dressé une liste des symptômes les plus fréquents, à savoir les problèmes d’image et d’estime de soi, la difficulté à entrer en relation avec autrui, des troubles psychiatriques. Elle constate que près d’un tiers des personnes est concerné par ce syndrome avec pour certains, le désir viscéral de se faire aimer et parfois le fait de se réfugier dans l’alcool, la toxicomanie ou la nourriture. Elle a comparé ce syndrome au SSPT (syndrome de stress post-traumatique) pour les personnes ayant vécu des expériences de peur extrême en soulignant les différences entre ces deux syndromes. Le syndrome APBS résulte d’un processus long pour ceux qui en sont victimes. Ils ont tendance à ruminer leur expérience malheureuse à la différence des victimes du syndrome SSPT qui sur réagissent pour se protéger. En conséquence, les adultes concernés par le syndrome APSB  seront moins sensibles aux accès de rage incontrôlable.

Une différence notable relevée dans son étude a montré que près de la moitié des personnes interrogées avaient tiré une expérience bénéfique du traumatisme d’origine dans le cas de l’ASPB. Le bénéfice peut être une force, une plus grande autonomie, un sens nouveau à donner à sa vie…Dans le cas du syndrome SSPT, les personnes qui en sont victimes considèrent le monde entier comme un environnement hostile.

 

Mon analyse et mes conseils sur la gestion d’un harcèlement scolaire

La première des choses, déjà soulignée dans les dossiers précédents, est l’importance de la vigilance de l’entourage de l’enfant ou adolescent victime de harcèlement scolaire, notamment des modifications de comportement et des signaux non verbaux. La prise de parole doit avoir lieu à mon sens, le plus tôt possible car elle conditionnera la vie du futur adulte et son équilibre.

L’information relayée auprès des média et tous les acteurs du monde éducatif ou associatif, devrait faciliter cette prise de parole fondatrice, sachant que l’aide pourra être recherchée auprès de professionnels qui disposent dorénavant de formations adaptées et d’outils thérapeutiques adaptés.

L’adulte qui en a été victime, va devoir vivre avec ce traumatisme qui peut laisser des séquelles handicapantes au quotidien. Il lui appartient également d’aller chercher l’aide nécessaire pour ouvrir le champ de la parole qui lui accordera le statut de victime d’un phénomène qu’il a subi et dont il n’est pas responsable. La thérapie pourra, en créant un cadre de confiance et d’empathie, l’aider à nommer ses peurs et à lui redonner peu à peu l’estime de soi.

Toutefois, certains enfants ou adolescents, une fois le harcèlement terminé, ont pu trouver en eux une force intérieure et se relever, souvent au lycée comme dans le témoignage de ma patiente, et se “montrer” sous un nouveau jour à leurs agresseurs, en refusant toute nouvelle forme d’humiliation.

Cette force s’accompagne d’une plus grande confiance en soi, qui peut être gagnée à l’aide d’un sport, d’un nouveau loisir, qui permet à l’adolescent de grandir. Cette attitude peut être facilitée par un équilibre trouvé dans l’environnement familial, le choix d’études ou d’un “hobby” passionnant, un refuge protecteur où le danger sera pour partie dilué ou atténué. Certains, à l’âge adulte, développeront une empathie qui les amènera à s’engager sur le terrain de l’aide aux victimes du harcèlement, notamment dans le cadre d’un métier ou des nombreuses associations qui se sont constituées ces dernières décennies.

 

“Mes choix coup de coeur”

Pour la vie « d’après » un harcèlement scolaire, j’ai choisi deux films documentaires retraçant des témoignages de proches, de victimes et leur évolution face aux blessures des harcèlements divers relatés.

  • “Souffre- douleurs”

 Il s’agit d’un film documentaire réalisé en 2015 par Laurent Follea et Andréa Rawlings-Gaston décrivant le parcours de parents de victimes et d’adolescents et adultes âgés de 15 à 23 ans sur le harcèlement scolaire dont ils ont été victimes. Certains n’ont pu se relever, les parents en témoigneront. D’autres ont trouvé la force ou la manière de le contourner, avec ou sans l’aide de leur famille. Ces témoignages présentent un intérêt majeur à un moment où ce phénomène était encore peu connu et leur confèrent un but d’autant plus didactique.

Souffre-douleurs : ils se manifestent (2015) | DOCUMENTAIRE

  • “Derrière les maux”

 Daphné Beauvais et Pascal Varambon ont réalisé en 2021 ce documentaire produit par le département de Seine et Marne où de jeunes adultes et adolescents témoignent de leur vécu de harcelé de son début jusqu’à son dénouement. Outre le témoignage poignant de ces jeunes adultes, ce film relate à la fois les effets dévastateurs du harcèlement mais également du cyberharcèlement, phénomène dont l’ampleur ne cesse de s’étendre, tissant un véritable  carcan sur la vie des adultes en devenir.

« Derrière les maux », un documentaire co-réalisé par Daphné Beauvais et Pascal Varambon

                 « Une blessure est une force cachée » (Yann Feliz)

 

Références :

Alfonsi, M. (2023, 8 novembre). Ces victimes de harcèlement scolaire nous racontent les séquelles qu’elles ont gardées longtemps après. Le HuffPost. https://www.huffingtonpost.fr/life/article/ces-victimes-de-harcelement-scolaire-nous-racontent-les-sequelles-qu-elles-ont-gardees-longtemps-apres-clx1_212790.html

Bullying scars DeLara Ellen Walser. (s. d.). Librairie Lavoisier. https : //www-lavoisier-fr.translate.goog/livre/sciences-humaines-et-sociales/bullying-scars/descriptif_3746119 ? _x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Marouby, C. (2022, 5 mai). Harcèlement scolaire : quelles conséquences à l’âge adulte ? magicmaman.com. https://www.magicmaman.com/harcelement-scolaire-quelles-consequences-a-l-age-adulte,3701347.asp

Slate.fr. (2018, 25 octobre). Harcèlement scolaire : ces séquelles qui empoisonnent la vie des victimes à l’âge adulte. Slate.fr. https://www.slate.fr/story/168986/education-harcelement-scolaire-consequences-sequelles-adultes